Facteurs de risque de l’ostéoporose
La perte osseuse est souvent progressive et indolore, sans aucun symptôme visible, ce qui rend l’ostéoporose difficile à détecter. En conséquence, les médecins recommandent le dépistage des facteurs de risque et que les individus à risque de développer l’ostéoporose subissent des tests diagnostics.
Il existe deux types de risques : des risques que vous pouvez potentiellement modifier et ceux que vous ne pouvez pas modifier. Si vous apprenez que vous présentez un risque d’ostéoporose, il est important de parler à votre médecin d’un test de densité minérale osseuse (DMO).
Facteurs de risque non modifiables
Bien que vous ne puissiez pas modifier certains facteurs de risque, il est important de les connaître. Si vous découvrez que vous présentez un risque, parlez à votre médecin des mesures que vous pouvez prendre pour atténuer la perte minérale osseuse.
La présence d’antécédents de fracture augmente de 86 % le risque de fracture ultérieure comparativement aux personnes qui n’ont jamais subi de fracture.
Les fractures de fragilité sont des fractures qui surviennent à la suite d’un traumatisme de faible énergie ou d’un événement qui ne devrait pas provoquer de fracture. Elles comprennent généralement des fractures ostéoporotiques liées à une chute d’une hauteur inférieure ou égale à la taille en position debout et surviennent le plus souvent au niveau de la hanche, de la colonne vertébrale et de l’avant-bras.
Facteurs de risque secondaires
Les facteurs de risque secondaires comprennent les affections et les médicaments qui peuvent affaiblir les os et nuire à l’équilibre d’une personne (ce qui augmente son risque de fracture). Ces facteurs de risque secondaires comprennent :
Affections médicales
- MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique)
- Maladie rénale chronique
- Maladie chronique du foie
- Diabète
- Troubles endocriniens
- Troubles gastro-intestinaux :
- Maladie cœliaque
- Maladie de Crohn
- Colite ulcéreuse
- Hystérectomie si elle est accompagnée de l’ablation des ovaires
- Sédentarité
- Polyarthrite rhumatoïde
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Carences en hormones sexuelles (hypogonadisme) :
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Arrêt précoce des règles (aménorrhée) chez les femmes en raison de :
- Troubles alimentaires
- Aménorrhée induite par l’exercice
- Maladie chronique (c.-à-d. endométriose)
- Maladie hypophysaire
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Faibles taux de testostérone chez les hommes en raison :
- Vieillissement
- Maladies chroniques
- Hépatopathie
- Maladie hypophysaire
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Arrêt précoce des règles (aménorrhée) chez les femmes en raison de :
Traitements médicaux
- Antiacides
- Inhibiteurs de l’aromatase
- Certains anticonvulsivants
- Certains antiépileptiques
- Certains antipsychotiques
- Certains immunosuppresseurs (calmoduline/inhibiteurs de la calcineurine phosphatase)
- Certaines hormones stéroïdiennes (acétate de médroxyprogestérone, agonistes de l’hormone de libération de la lutéinostimuline)
- Glucocorticostéroïdes
- Lithium
- Méthotrexate
- Inhibiteurs de la pompe à protons
- Traitement par une hormone thyroïdienne (L-thyroxine)
Facteurs de risque modifiables
Certains facteurs de risque sont incontrôlables. Par contre, certains changements de mode de vie peuvent aider à réduire vos risques.

