Traitements contre l’ostéoporose
L’objectif principal du traitement de l’ostéoporose est d’augmenter la masse osseuse. Cela contribuera à réduire le risque de fractures et à prévenir toute autre diminution de la densité osseuse.
Ostéoporose Canada recommande le recours à des traitements sur ordonnance pour certains patients atteints d’ostéoporose. Discutez avec votre médecin de votre risque d’ostéoporose et si un traitement vous est recommandé.
EVENITY (romosozumab) VOIR LES DÉTAILS
Contribue à la formation des os et les rend plus solides pour réduire le risque de fracture. Il agit en se liant à la sclérostine et en empêchant son action, ce qui conduit à la formation des os et à la prévention de leur dégradation.
Traitement de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées présentant un risque élevé de fracture.
Deux injections sous-cutanées, une fois par mois pendant 12 mois.
Inhibiteur de la clérostine – Les effets secondaires peuvent comprendre : Rhume (infection des voies respiratoires supérieures d’origine virale), douleur articulaire (arthralgie), douleur au dos, douleur et rougeur au point d’injection. EVENITY peut être associé à un faible taux de calcium dans le sang, des réactions allergiques graves, des problèmes graves au niveau de la mâchoire (ostéonécrose) et des fractures inhabituelles de l’os de la cuisse.
Prolia (dénosumab)
Inhibe le ligand du RANK, une protéine qui stimule les cellules qui décomposent les os (ostéoclastes). Cet effet renforce les os en augmentant la masse osseuse et en diminuant les risques de fractures de la hanche, de la colonne vertébrale et d'autres os.
Traitement de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées, les hommes et les femmes présentant un risque élevé de fractures ou ne pouvant tolérer d’autres médicaments contre l’ostéoporose, ou dont un traitement antérieur a échoué.
Injection sous-cutanée, tous les 6 mois.
Inhibiteur du ligand du RANK – Les effets secondaires peuvent comprendre : Douleur dans vos muscles, vos bras, vos jambes ou votre dos (ces effets secondaires étaient également très courants chez les patients recevant le placebo); affection cutanée accompagnée de démangeaisons, de rougeurs et/ou de sécheresse (eczéma). Peut aussi causer une infection de la peau comportant une zone de peau enflée et rouge, chaude et sensible, pouvant s’accompagner de fièvre (cellulite); baisse du taux de calcium dans le sang (hypocalcémie).
Aclasta (acide zolédronique)
Ralentit la résorption osseuse (causée par les ostéoclastes), ce qui donne aux cellules formant l’os (ostéoblastes) le temps de régénérer le tissu osseux normal.
Traitement de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées afin de réduire l’incidence des fractures de la hanche, vertébrales et non vertébrales.
Perfusion (i.v.), administrée une fois par année.
Actonel (risédronate)
Aide à augmenter la densité osseuse. Régénère certains os et contribue donc à réduire le risque de fractures de la colonne vertébrale et les fractures non vertébrales.
Traitement de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées, et les hommes et les patients qui reçoivent des corticostéroïdes et présentent une ostéoporose induite par les glucocorticoïdes.
Un comprimé oral, une fois par jour ou une fois par semaine.
Actonel plus calcium (risédronate plus carbonate de calcium)
Aide à augmenter la densité osseuse. Régénère l’os et contribue donc à réduire le risque de fractures de la colonne vertébrale et les fractures non vertébrales. Le carbonate de calcium aide à fournir le calcium dont votre corps pourrait avoir besoin pour renforcer le nouvel os.
Traitement de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées.
Un comprimé oral, une fois par semaine, plus 1 comprimé de calcium par jour les 6 autres jours de la semaine.
Fosamax (alendronate)
Augmente la masse osseuse et prévient les fractures, y compris celles de la hanche et de la colonne vertébrale.
Traitement de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées, et les hommes et les patients qui présentent une ostéoporose induite par les glucocorticoïdes.
Comprimé oral, une fois par jour ou une fois par semaine (solution orale, une fois par semaine).
Fosavance (alendronate + cholécalciférol)
L’alendronate augmente la masse osseuse et peut prévenir les fractures, y compris celles de la hanche et de la colonne vertébrale. Le cholécalciférol (vitamine D3) joue un rôle dans l’absorption et la régulation du calcium.
Traitement de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées et les hommes.
Un comprimé oral, une fois par semaine.
Bisphosphonates – Les effets secondaires peuvent comprendre : Nausées, douleur abdominale et selles molles. Des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires ont été signalées chez des patients prenant des bisphosphonates; de tels signalements ont été peu fréquents. L’alendronate et le risédronate présentent un risque d’ulcères dans l’œsophage, surtout s’ils sont pris incorrectement. Les effets secondaires les plus courants de l’acide zolédronique, qui ne durent habituellement qu’un jour ou deux, sont la fièvre, la douleur dans les muscles, les os ou les articulations, et les maux de tête.
Forteo (tériparatide)
PTH – Les effets secondaires peuvent comprendre les suivants : Étourdissements, nausées, douleurs articulaires et crampes aux jambes.
Evista (raloxifène)
SERM – Les effets secondaires peuvent comprendre les suivants : Bouffées de chaleur et crampes aux jambes. Il existe également un risque accru de thromboembolie veineuse (caillots sanguins), semblable à celui observé chez les femmes qui utilisent une hormonothérapie substitutive.
Climara (estradiol hémihydraté)
Estradot (estradiol-17B)
Hormonothérapie substitutive – Les effets secondaires peuvent comprendre : Dépression, maux de tête, sensibilité mammaire, syndrome prémenstruel, irritation cutanée et prise de poids. Des saignements menstruels peuvent également survenir. Il existe un risque accru de cancer du sein, d’accident vasculaire cérébral et de maladie cardiovasculaire chez les femmes qui prennent des œstrogènes/de la progestérone pendant plus de cinq ans. Il existe également un risque accru de thromboembolie veineuse (caillots sanguins), semblable à celui observé chez les femmes prenant du raloxifène. Le risque de cancer de l’endomètre est accru si des œstrogènes sont utilisés sans progestérone; cependant, ce risque est minimisé par l’ajout de progestérone chez les femmes dont l’utérus est intact. Les risques importants de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et de cancer du sein invasif peuvent se traduire par un rapport risques/bénéfices défavorable en cas d’utilisation prolongée de l’hormonothérapie substitutive lorsqu’elle est prise uniquement pour le traitement de l’ostéoporose postménopausique. D’autres options de traitement doivent être explorées en premier.